Carissimi
J'ai cherché parmi les images que je créais, celles qui pourraient le plus se rapprocher de ce qui se passe aujourd'hui. Yvan, tu disparais brutalement avec toute la douleur et la peine que bien sûr tu laisses derrière toi. Mais parfois des phrases, des mots écrits par d'autres donnent étrangement cette force de continuer malgré cette vie qui n'est plus. Merci à vous tous pour vos témoignages que j'ai lus et appréciés, que je partagerai avec tous les miens.
Profitez de tous ceux qui autour de vous, sont encore là. Et partagez partagez partagez comme a si bien su le faire Yvan. Je vous embrasse, amis et amies de mon frère et vous, qui ne l'avez pas connu mais qui vous êtes cependant associés à cette peine.
Nos vies seront plus belles que sa mort. Merci à vous tous qui l'avez aimé.
à vous Sylouck, Gilbert, Christophe & Anaïde
avec mon inconditionnel amour
juillet 2009 mon cher Yvan, my brother, demain c'est ton anniversaire. un anniversaire sans toi, c'est plutôt absurde. pourquoi se souvient-on encore des dates anniversaires lorsque ceux qui doivent souffler les bougies ne sont définitivement plus là? .. une année est passée et j'ai l'impression que cette bombe que nous avons reçue un vendredi matin, c'était il y a juste quelques jours. la douleur est là, ton absence est insoutenable pour nous qui t'avons connu et aimé. tu es dans mes pensées, tu es dans nos pensées. toujours. tu es tellement présent et même si nous n'avons plus d'échanges avec toi, tu es là, toujours, et si tu "vis" c'est juste à travers les souvenirs que nous avons de toi, des mots, des plaisanteries, des voyages, des discussions, des partages de moments vraiment uniques. mon cher Yvan, je t'aimais tant. nous t'aimions tant. merci, encore une fois merci à ceux qui sont restés, à ceux qui ont partagé cette douleur, à ceux qui nous ont aidés, à ceux que je considère comme ma famille même si nous n'avons pas le même sang dans les veines. merci infiniment surtout à toi Jean-Jacques malgré la terrible épreuve que tu vis, à toi Céline ma soeur de coeur dont je n'oublierai pas la générosité, Béatrice si présente dans certains moments particuliers, Lucia que j'estime tant, Malik si adorable, Nana et Arsène que je retrouve et que j'apprécie tant, Fulvio mon grand ami, Ciro mon artiste adoré, ma petite lolita, Giuseppe pour ton aide, Frédéric pour ta superbe lettre et pour nos rencontres chaque fois que tu descends dans le sud, Patrick pour ta gentillesse, Chris, Alain, Josyane, Barisa, Dominique pour ton écoute, Jacqueline, Hervé, Valérie, Marc pour avoir apprécié Yvan, Mara pour ta philosophie et douceur et à toi Jean-Eric pour l'avoir aimé comme un frère. toute ma reconnaissance à vous, êtres merveilleux.
8/10/2009 brother. brother. mi manchi.
19/9/2010
à Naples, c'est le jour du miracle, la fête du patron de la ville, San Gennaro, le protecteur..
et ici, à Marseille, aux goudes, c'est une journée également particulière..
nous avons jeté tes cendres, mon amour de frère, dans ce lieu que tu aimais tant..
la mer était belle et se mêlait au soleil.
que c'est étrange de parcourir ce joli bord de mer, de voir la vie, voir le monde, alors que toi tu les quittais définitivement..
ciao fratello mio
les Goudes 19/09/2010
nous partions pour Procida.. la nuit tombait.. ce souvenir semble si loin désormais.. fratello mio.. com'è strano questo sentimento.. sopravvivere alla tua assenza..
et ce qui me manque désormais, c'est de ne plus rien partager avec toi, brother.. je t'aimais tant..9/11/09
Que me reste-t-il de la vie ? Que me reste-t-il ? Que cela est étrange, il ne me reste que ce que j'ai donné aux autres, Une douce pensée cachée, des bénédictions muettes, Parfois mon coeur tout entier, parfois des larmes. Vahan Tekeyan
Yvan est mort , Yvan est mort : il faudrait répéter à l'infini ces trois mots pour se convaincre de leur dure réalité, de leur caractère inéluctable, de la fatalité de ce moment empreint d'une tristesse insondable. La maladie, dans toute sa laideur machiavélique, n'a pas choisi Yvan par hasard, loin s'en faut : parce qu'il était bon, parce qu'il était gentil, parce qu'il était drôle, parce qu'il était aimant, elle a décidé ce quatre juillet deux mille huit de prendre de façon arbitraire ce qu'elle convoitait depuis si longtemps, cette qualité qui lui fait tant défaut et elle s'est servie toute seule avec sa cruauté impitoyable, elle lui a volé son coeur parce qu'elle n'en possède pas ! La mort, fidèle à son image d'une noirceur repoussante, vient de faucher Yvan à l'âge de quarante quatre ans, pour bien nous faire comprendre qu'elle ne cédera jamais malgré nos remarques les plus justifiées nos cris les plus assourdissants, nos supplications les plus intenses et qu'elle exécutera sa tâche avec une infaillible précision, envers et contre nous tous ! Le destin funeste s'est abattu sur notre famille et nous a enlevé Yvan, ce fils, ce frère, ce cousin, cet oncle, cet ami, ce collègue, cette personne d'une grandeur d'âme égale à sa taille qui lui permettait de toiser avec détachement les problèmes qui pouvaient s'annoncer sur son chemin pour les éliminer avec une aisance déconcertante. Désormais nous nous sentons amputés d'une partie de nous-mêmes, et tels les infirmes qui continuent des années plus tard à ressentir des démangeaisons sur leurs membres absents, nos cerveaux garderont toujours une place pour honorer la mémoire d'Yvan. Apprenons donc à vivre sans Yvan, à réapprendre tous nos gestes quotidiens qui feront notre force de demain, à garder intacts ces souvenirs plaisants que nous partagions avec lui hier, et rendons lui hommage de la meilleure manière qui soit, celle qu'il aurait voulue, la plus chaleureuse et joyeuse que nous puissions car il nous aurait sûrement dit "il vaut mieux rire avec un vivant que pleurer un mort."
Christophe E.
Mon cher Yvan
Il est 9h30, 7 juillet 2008 Je n'ai pas dormi de la nuit mais ces moments étaient super doux Si tu étais là, comme d'habitude, je t'aurais dit Toi mon frère, toi mon confident
Encore dix jours et c'était ton anniversaire Que c'est dommage
Je t'écris ce mot, et pourtant je sais que c'est absurde car tu n'es définitivement plus là Et ni toi ni moi ne croyons à une vie après Ce ne sera pas évident justement mais je m'y efforcerai de tout mon coeur
Tu me manques Et étrangement, tous ces amis, que l'on connaissait ou que l'on découvre à travers leurs témoignages, me donnent déjà la force de survivre après ton départ
J'ai toujours dit " la vie est une belle chose !" J'y repense Et je ne change pas sur ce point, la vie est une belle chose, c'est la mort qui ne l'est pas.
C'est absurde ce départ comme tout départ à tout âge
Tu étais ma moitié Et j'ai l'impression au lieu d'être désormais divisée en deux, d'avoir ton énergie en plus Et tu imagines : la tienne et la mienne regroupées, notre humour identique, notre sensibilité aux gens et aux choses..
Je t'aime Yvan Yvan.. vivant.. la rime n'existera plus..
Toi le grand frère tu pars Si tu avais su une seule seconde que la mort t'attendait, tu ne serais pas allé te faire opérer et tel que je te connais, tu aurais préféré souffrir pour être parmi nous encore un peu Et c'est cela qui est difficile : toi plein d'humanité tu t'en vas
Je te promets par respect, en hommage à toi, à ton amour du prochain, que je continuerai à être portée par la vie
Merci à vous tous, pour votre présence Yvan pudique et sensible, aurait une larme en vous voyant là.
Merci merci merci
Carole E.
napoli 18/09/2009
Bonsoir Carole,
J'ai lu ton message en début d'après-midi et je ne peux te répondre que maintenant car j'ai été bouleversé par ce que tu nous as appris. Je n'y crois pas. Yvan n'est plus. Ce n'est pas possible. Depuis que j'avais tapé par hasard à la porte de Cogito voilà dix ans et qu'il m'avait accepté pour un stage, là où je t'avais rencontrée également, j'ai toujours eu un profond respect pour lui. Parfois la vie met sur votre chemin des gens de qualité, et Yvan faisait partie de cette catégorie de personne. Quelle tristesse. Il sera parti sans que je puisse le revoir. C'est dur. Car vraiment je l'appréciais. Il restera pour moi l'une des personnes les plus généreuses que j'ai rencontrées. Je ne pourrai pas venir à Marseille car je travaille et j'habite désormais à Paris, j'en suis vraiment désolé mais j'irai me recueillir quelque part et je penserai très fort à lui. Toutes mes condoléances à toi et ta famille. Je vais laisser passer un moment , mais si tu le permets, comme tu as laissé ton numéro de téléphone, je t'appellerai plus tard. Juste pour que tu me parles d'Yvan.
Yvan j'aimerais m'adresser à toi maintenant : Que de générosité, que de gentillesse, que de bonté et de simplicité tu avais en toi Yvan. Tu es et tu resteras un être cher à mon coeur. Peu de personnes savent tendre la main vers les autres. Toi, tu n'hésitais pas. Tu étais altruiste et bienveillant. Les moments que j'ai passés en ta compagnie, n'ont été que du bonheur.
Repose en paix. Tu vas nous manquer. Tchao. Frédéric Capuano
ciao amica mia, finalmente mi sono collegato al tuo sito. e pur in questi giorni dissennati ancora ritrovo la saggezza e la forza dei tuoi sentimenti che sempre ti guidano e mai ti tradiscono. belle, misurate, toccanti, le parole che hai saputo trovare e scrivere sul sito per Yvan. io ti apprezzo, Carole, non sai come e non sai quanto. apprezzo la tua energia e la tua fede, nella vita e nell'amore. sei davvero cure e calore. sei davvero unica. sono orgoglioso e felice di essere tuo amico speciale e ti ringrazio di lasciarmi restare accanto a te e al tuo dolore. sappi che anche nel buio più scuro che potrà esserci, io ci sarò e potrai sentirmi, insieme a te, a cercare un raggio di luce. ti voglio tanto bene. Fulvio Mauriello
penso a yvan. al suo formidabile senzo dell'umore, alla sua straordinaria gentilezza e al suo infinito amore verso di te e la famiglia. tutto questo e molto altro rimarrà nel mio cuore. grazie yvan. io e la mia famiglia partecipiamo al vostro dolore. carole ti abbraccio forte a me. Ciro Di Matteo
Yvan, c'est moi Jean-Eric. Tu m'avais habitué à toutes sortes de blagues mais celle-là, j'avoue que j'ai beaucoup, beaucoup de mal... Et je sais ce qui va me manquer le plus, qui me manque déjà : avec ton perpétuel sourire au coin des lèvres et ton regard amusé, rien ne semblait pouvoir t'atteindre, tu paraissais toujours avoir un coup d'avance sur la vie. Avec toi on était tous à l'abri. A l'abri de la pluie, à l'abri du vent, à l'abri de la mesquinerie, à l'abri des chefs et des sous chefs, à l'abri de se prendre au sérieux, à l'abri des menteurs et des salauds, à l'abri de la peur, à l'abri de tout. Maintenant je ne suis plus à l'abri et je me balade partout avec, au dedans de moi, un trou béant que personne ne voit. Yvan! Tu sais quoi? Moi Je crois que c'est la mort qui t'a défié et toi, sourire aux lèvres, pour nous protéger encore une fois, tu lui as dit "Chiche!" Tu déconnes Yvan ! Fallait pas ! Yvan! Tu sais quoi ? Je t'aimais comme un frère. Jean-Eric
Yvan restera l'étoile la plus scintillante de notre univers et dans nos coeurs. Geneviève
Carole, Quoi te dire carole ? Que je partage ta douleur ? Que lorsque Natacha m'a appris la terrible nouvelle hier matin, j'étais consterné. On se sent toujours, dans ces moments là, inutile, maladroit, impuissant....et je le suis.
Je sais l'importance que tu attaches aux mots, et je voulais que tu me lises.
Toi qui incarnes le rire, le bonheur pour tous, l'optimisme, s'il te plait, garde encore cette force.
Tu fais partie de ces gens rares, qui donnent envie de vivre et d'exister.
Yvan est parti sans doute trop vite, mais il est sans doute parti en mission.
Il te fallait une étoile qui te protège, tu l'as désormais.
Il a rejoint ton oncle, et je suis sûr que tous les deux ils occupent le même toit....
"La Maison du Bonheur"
Ton ami
Patrick Coppolani
Bonjour Carole, Je m’appelle Régis Durand, d’Aix-en-Provence, et suis un ami de quelques dix années d’Yvan. Je l’ai connu par l’intermédiaire d’un ami très proche : Jean-Jacques Lamoine , qui travaillait avant avec Yvan. J’ai eu le grand plaisir à plusieurs reprises de le côtoyer, à son bureau, de dîner et déjeuner avec lui et des groupes de ses amis, de partager sur ses voyages, et nous échangions ensemble chaque année. Je suis sincèrement bouleversé par sa disparition si soudaine et imprévisible. Un vrai choc émotionnel. Je comprends combien cela doit être difficile à accepter pour vous, sa soeur, et ses parents, naturellement si proches de son quotidien. Soyez assurés de mes très sincères condoléances auprès de toute sa famille et ses proches. Quel garçon brillant dans toutes ses entreprises, curieux de tout, intelligent. Toujours de bonne humeur et pince sans rire. Sachant capter le réel au travers de son objectif avec plein de poésie. D’une présence naturelle, qui forçait l’écoute de ce « grand » homme. Captivant dans ses propos. Mais en même temps d’une grande simplicité et générosité, toujours prêt à rendre service. Il nous a quittés ! Trop tôt, trop jeune. Nous n’oublierons pas ce type « bien » ! Vraiment très bien ! Une de ces rencontres rares que nous offre la vie. Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel de cette présence passée d’Yvan. Au revoir Yvan. Régis
Bonsoir Carole, Je suis effondré et bouleversé, Yvan était un ami que j’aimais beaucoup et avec qui j’ai travaillé ; je suis allé le voir un Samedi matin à la rue d’Alger dans sa boutique, je l’appréciais beaucoup et j’aimais son humour très British ! Lundi je serai quelque part entre Paris et Marseille en voiture sur le chemin du retour et je suis sincèrement désolé de ne pas venir vous exprimer toute ma sympathie au crématorium. La vie en a décidé autrement mais elle sait aussi se montrer très injuste car Yvan était bon, gai et surtout fidèle en amitié, sa disparition très prématurée à mes yeux me plonge dans un abîme de tristesse. Je vous exprime toute ma sympathie et ma désolation et vous souhaite beaucoup de courage. Je vous prie de m’excuser de ne pas être physiquement à vos cotés Lundi prochain mais croyez que je penserai bien à lui et à vous également. Gilbert
Bonjour Carole, Je viens d'apprendre par deux sources différentes l'immense malheur qui frappe votre famille et je vous prie de croire que je suis complètement sous le choc...... abasourdi, dépité par cette terrible injustice. Je connaissais Yvan depuis 1995 date à laquelle nous avions sympathisé alors que nous étions des pionniers quant à la création d'entreprise internet. Depuis j'ai toujours eu beaucoup de plaisir à le côtoyer car nous partagions le même esprit pour entreprendre, la passion de l'action, la volonté de maîtriser notre destin, une implication profonde pour ce qui semble vrai et juste, et enfin une croyance en un monde meilleur.... à venir. Au delà de ces aspects, Yvan avait des valeurs humaines.... il pouvait aimer ou ne pas aimer mais dès lors que vous aviez sa confiance (et c'était un point très important pour lui !) alors il était un ami attentif, généreux, dévoué et avec un humour particulier....... Il avait également des capacités intellectuelles et d'engagement dans le travail exceptionnelles..... il aimait conduire son destin et ne comptait pas sa peine. Il s'assumait comme doit le faire un homme et à cet égard il avait le respect de tous. Dans le cadre de la société d'aujourd'hui où prévalent l'assistanat, le laisser-aller, l'irresponsabilité, l'inconséquence, la fuite des valeurs morales et sociales, il pourrait être un exemple pour tous ceux qui devront construire la France de demain..........! Il nous faudra des entrepreneurs de sa trempe et des hommes dignes de leur statut d'humain comme il l'était. Je suis profondément triste et je vous assure de toute ma compassion et de mon accompagnement dans cette épreuve. J'espère qu'il vous laissera en héritage sa force et son courage et que vous l'honorerez non pas en le pleurant indéfiniment mais en continuant à vivre dans la recherche de votre bonheur car c'est certainement ce qu'il attend de vous ! Malheureusement, ce lundi je suis admis à l'hôpital de la Timone pour 4 jours d'examen et je ne pourrai pas être là pour lui dire au revoir. Un ami commun Régis Durand qui s'y rendra vous assurera à nouveau de toutes mes condoléances et reformulera mon excuse. Sachez que présent ou pas....je lui adresse mes pensées et que je suis en communion avec votre douleur, Amicalement, Jean-Jacques
Jean-Jacques,
à ton tour, tu t'en vas. toi qui aimais tant la vie également. je pense à tes proches qui ont gardé espoir jusqu'au bout, malgré ce terrible diagnostic. merci de ce que tu as été. carole
Ciao Carole ho appena acceso il computer e mi ha molto addolorato ricevere questa tua mail. E' davvero terribile, e vorrei poterti essere vicina e stringerti forte. Mi piacerebbe aver conosciuto tuo fratello, perchè immagino che sia una persona straordinaria, per come tu gli vuoi bene. Se te la senti, mi piacerebbe che mi dicessi qualcosa di yvan, per condividere con te questo momento atroce, anche se il cuore mi si stringe al solo pensiero di te. Ti sono tanto vicina, e lo è anche Massimo, a cui ho appena comunicato questa tristissima notizia. Un bacio forte, Mara
J'ouvre mon courriel à l'instant... Je suis anéanti par cette terrible nouvelle. Permets-moi de te dire simplement que ton frère avait toute mon estime et que je l'appréciais énormément. Il va me manquer, mais alors que dire pour toi, pour tes parents ? Soyez assurés, toi et les tiens, que je partage un peu de votre douloureux chagrin. A lundi Luc
C'est vrai que tu n'es pas seul là bas, il commence même à y avoir une bonne petite bande mais tu aurais pu attendre encore un peu, y avait pas le feu. Puisque que tu y es maintenant, dis à Roll que j'irai encore m'allonger sur son rocher, je suis d'ailleurs le seul à le faire, faut dire qu'il n'avait pas choisi le plus confortable . A Jacquot qu'il me pardonne, je savais pas que j'allais lui faire tant de mal . Dis à Babo et à Takouï que je pars au Yerkir où ils sont nés, je veux voir le visage de ceux qui ont torturé, massacré notre peuple et effacé notre mémoire. Mon beau-frère Jean, j'aimais tant prendre avec toi l'apéro au bar de la marine, tes conseils me manquent trop souvent. Sans toi Yvannovitch, marseille ne sera plus comme avant, adieu mon ami, mais tu aurais pu attendre encore un peu. Je t'aimais tant, adieu Yvan. Archag
Mes cousins , ma petite famille à moi ................
Yvan,
Dis moi maintenant avec qui je vais danser des tangos renversés? avec qui je vais aller vendre des santons peints par nos mains? échanger des petits mots toujours apaisants et conciliants? qui va dire OUI à toutes nos idées folles? qui va nous préparer des fêtes à tout casser? Qui va manger des pastèques à s'en régaler les babines comme tu sais le faire? Qui va faire des blagues merveilleusement aimantes à ma poulette? ......
Yvan, mon cousin, ce grand frère, cet ami protecteur ................
Tu me manques déjà tellement.
On partageait aussi cette vue de haut des personnes grandes (d'accord je trichais un peu avec mes talons!) aux coeurs disponibles et toujours prêts à aimer.... on se jetait un coup d'oeil au dessus des têtes et la complicité d'un sourire nous reliait.
J'aimais être à tes côtés, c'était rassurant et heureux. J'étais fière car tu étais si beau .
Mon grand cousin Yvan s'envole
Mais aucun des souvenirs, eux, ne s'envolera So long sweet heart, Marianne
A Carole et Christophe,Je vous aime fort , très fort batchicks ensoleillés et inconditionnels
Carissima Carole, Ton mail et l'annonce de la mort de ton frère m'ont beaucoup touchée.... En lisant tes mots, un à un, les larmes m'ont coulé spontanément des yeux pour aller inonder mon coeur, d'une tristesse profonde.... incommensurable ! J'ai alors eu besoin de prendre un peu de temps pour te répondre, besoin de cela... Oui, cette mort soudaine qui est venue te toucher dans ce lien de sang et de grande proximité est venue moi aussi me rappeler que je mourrai un jour, bien que je ne sache pas comment, ni quand. Il y a un lieu tout au fond de moi, où je sais ça, exacerbée certainement de part mon expérience de vie et la maladie, mon opération et ce que je viens de traverser depuis bientôt deux ans.... à fleur de peau, en conscience... Je sais que je devrai un jour quitter ceux que j'aime et qui m'entourent, à moins que ce ne soient eux qui me quittent d'abord ? Ce savoir le plus profond, le plus intime est paradoxalement ce que j'ai en commun avec tous les autres êtres humains, avec toi. C'est pourquoi la mort d'Yvan m'a touchée... même si je ne le connaissais pas personnellement. Elle me permet d'entrer au coeur d'une seule et vraie question : Quel sens a donc ma vie ? C'est aussi cette même question qui me pousse chaque jour à ne pas me contenter de vivre à la surface des choses et des êtres... mais à entrer dans leur intimité et leur profondeur, en partage... comme avec toi, aujourd'hui. La mort est la contrepartie de la vie et nous oublions allégrement que nous sommes tous mortels, dans cette vie où tout est impermanent. Oui, la mort est une douleur, elle est aussi lumière et rappel à la vie.... pour ceux qui restent "vivants". Je savais ta forte connivence avec ton frère Yvan dont tu parlais souvent, et j'admirais beaucoup la qualité de votre relation et le présence vivante de celle-ci... Yvan est parti ailleurs, et chacun nomme cela comme il le souhaite... Il a quitté son corps, son esprit vit et continue sa route, son chemin... Accompagne cela dans la joie de ta tristesse... et vis le présent avec tes proches... il n'y a rien d'autre à faire ! Je te souhaite de vivre ce moment pleinement et de lancer au vent ce qui te reste sur le coeur et que tu n'aurais pas dit à ton frère... il est par là et ne manquera pas d'attraper cela au vol... de sa soeur. Avec toute ma gratitude pour ce que tu m'adresses et qui me fait aussi cheminer.... Avec toute ma compassion pour ce que tu as à vivre "ici et maintenant".... Avec tout mon coeur, si tu as besoin... ma maison est la tienne... Plein de courage et de présence... vers toi A bientôt, Ti penso ! Chris
Tous vos messages porteurs de belles pensées ont ensoleillé mon quotidien, et créé une familiarité virtuelle et pourtant réelle. Aujourd’hui je ne peux que vous souhaiter tout l’amour et l’amitié nécessaire pour adoucir votre peine. Recevez mes pensées les plus réconfortantes. Armel
Chère Carole,
Aucun mot ne peut apaiser un tel chagrin, la disparition soudaine de ceux qu’on aime. Seul le temps apaise et l’on voudrait qu’il passe si vite afin que le souvenir reste sans cette nécessaire douleur.
Je vous accompagne dans cette détresse comme vous savez le faire dans notre quotidien.
Courage. Bien à vous.
Roma Napoli
Salut Yvan Comment parler de quelqu'un que l'on connaît depuis seulement quelques mois? Comment expliquer qu'en rentrant pour acheter un truc, un machin, un bidule à 3 francs 6 sous, perdu au milieu de ce foutoir assez impressionnant il faut dire, j'en suis ressorti les mains vides après 2 heures et des poussières d'échanges et de dialogues. Que 15 jours plus tard tu me parlais d'un de tes projets, et m'accordais ta confiance. Que tu prenais sur toi pour aider quelqu'un que tu connaissais à peine, pour l'aider à avancer dans la vie. Puis ces discussions interminables sur des sujets sans fin. Et soudain plus rien mais entre temps j'avais trouvé un ami quelqu'un de vraiment pas courant caché derrière ces piles de livres et d'objets. Je suis passé en ville ce vendredi 04 chercher un cadeau, celui de mon anniversaire, bref en passant "allez reviens vite qu'on aille se taper cette foutue pizza dont on avait parlé la semaine d'avant". Le mardi, juste avant ton départ tu m'as dit "je t'embrasse, à bientôt" alors ok : "je t'embrasse et à plus tard" Aldo
Yvan était un gourmand, je ne te dis pas combien de fois il est venu me corrompre dans mon bureau armé de gâteaux secs ou d'une tablette de chocolat noir (tu sais celles avec les gros carrés et les noisettes genre côte d'or), qu'il m'en proposait avec insistance et que malgré mes refus (régime oblige), il quittait le bureau laissant à mon insu le morceau de chocolat sur mon bureau. Gaspi oblige j'avais alors là une bonne raison de le manger en grommelant CET YVAN ALORS !
Céline
Nous rentrons de vacances et c'est avec beaucoup de peine que nous apprenons le décès de votre frère, dont nous avons pu apprécier la gentillesse. Nous vous souhaitons à vous ainsi qu'à toute votre famille beaucoup de courage pour traverser cette épreuve. Sincèrement votre.
Claude
Carole ,
sono in stato di shock davanti al mio computer e sono profondamente addolorato , non ho altre parole , mi sembra incredibile
Ti abbraccio forte con tutto il calore possibile anche se so che questo non serve a niente e purtroppo non cambia niente.
ciao a presto
Sandro
c'est vrai que grâce à lui des personnes qui n'auraient jamais pu se rencontrer se sont retrouvées autour de ses passions et de ses projets c'est une belle histoire
je pense à lui souvent des bouts de papier du projet sur lequel je mets la main de temps en temps, en passant rue d'alger et ....
J'aurais voulu être plus présent mais bon j'y suis quand même par le coeur et l'esprit Aldo
Carole,
Je me permets de m'immiscer dans ta vie aujourd'hui parce que je pense tellement à toi, à ta douleur, même si je sais qu'elle est impossible à soulager avec des mots.
La perte brutale d'un être cher c'est un deuil très difficile à faire, très long, plein de pensées et de mots qui viennent trop tard, de culpabilité inutile, d'amour dans le vide.
Carole, je voudrais tant t'aider dans cette épreuve, mais je sais que la souffrance peut être si vive, si brutale, quand il fait si beau dehors.
Dès que tu te sens tu peux m'appeler, on peut parler de lui que je ne connaissais pas mais que je devine au travers de tes mots, ou ne pas parler...
Je t'embrasse avec toute mon âme.
Fabienne
Aujourd’hui, c’est toi qui me parles d’Yvan, avant c’était lui qui me parlait de sa sœur avec beaucoup d’Amour et de joie. Je t’embrasse fort Ingrid
Chère Carole, quelle tristesse de recevoir cette fois un message aussi affligeant. Je ne vous connais que par celles de vos lettres que j'ouvre régulièrement, mais tout y est chaque fois coloré et ensoleillé. Voici que l'absurde injustice vient vous frapper. Que dire d'autre sinon ce que vous proposez : continuer. Avec toute ma sympathie, Jean-Jacques Salomon
Dear Carole,
My sister, Lynette, forwarded to me your email informing us of Yvan's death. It is difficult to express in words, my shock and sadness at this news.
I have such fond memories of Yvan, of his graciousness and warmth, of his kindnesss and gentleness, of his playfulness and his wit. I remember what a thrill it was for all of us here in Louisiana when he and Christophe came for a visit and brought all the research he had done on our shared family. And what a wonderful surprise it was when, sometime later, Yvan flew back here to attend the wedding of our cousin, Marla. I have a wonderful picture of Yvan and me at that wedding, hugging and laughing. I will cherish it always.
Yvan was a perfect companion, host and tour guide when my husband, my father and I visited France to meet all of you. I am so grateful to have all of those memories.
I will also be forever grateful to Yvan for his efforts to keep the French and American branches of our family in contact over the years. My husband, Mike and I received a card from him a few months ago and it's been on my desk ever since as a reminder to write back. I had planned to write him a long letter filled with news of our family and I had chosen a few recent photos to send him. I am so ashamed now, that I never got around to doing it. I have learned a hard lesson by allowing my busy life to keep me from reaching out to him, always thinking that I could do it "tommorrow".
August 17 is the 24th anniversary of my brother, John's death and I still miss him, so I can imagine how devastating this loss is to you and your family. My husband, Mike and I send to all of you our love and deepest sympathy. Yvan will remain forever alive in the hearts of his American cousin, who loved him dearly.
Yvan always ended his correspodence to us by writing Big Kisses from France, so let me end this by saying ....
BIG KISSES FROM AMERICA
Your cousin,
Karen
Cara Carole,
è terribile quanto ti è successo.
Permettimi di esserti vicino.
Hai detto che Yvan era gentile.
Mi piace immaginare tuo fratello
attraverso il suono della tua voce:
...la sua dolcezza,
il suo ridere sincero,
la capacità di commuoversi,
l'entusiasmo,
la bontà
e la gioia di vivere.
E la voglia alla fine di dissolversi nell'universo.
Abbraccio te e la tua famiglia
lello
Chère Carole,
Sachez que je suis profondément désolé par le deuil qui vous frappe. Par ces quelques mots dérisoires, je voudrais vous faire part de toute mon affection et de mon soutien et vous prier de continuer à agir, à faire et à exprimer vos passions. Certes le temps s'est arrêté pour vous le 4 juillet, mais votre belle vie doit continuer avec votre courage, votre détermination et votre passion. Faites le avant tout pour vous-même, et pour tous ceux que vous chérissez. Pensez à vous et ouvrez vous aux bonheurs du Monde. Résistez et sachez que vous pouvez compter sur mon modeste soutien. Très cordialement.
Marc
maj110610
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